1) Pouvez-vous, vous présenter ?
Je m’appelle Carleen Tse Rai Wai et je suis une ancienne étudiante de l’ESIROI, fraîchement diplômée en tant qu’ingénieure en agroalimentaire pour la cuvée 2020.
2) En quoi consiste votre métier au quotidien ?
Comme j’étais dans une petite entreprise biologique fabriquant des biscuits, plusieurs missions m’ont été confiées notamment la qualité, la labellisation Bio Entreprise Durable (équivalent de l’ISO 26 000 pour les entreprises biologiques), les achats et la R&D. Donc, mon quotidien jonglait entre ces différentes missions. Comme par exemple pour la qualité, il fallait mettre en place le système HACCP au sein de l’entreprise et assurer son application et suivi opérationnels. Concernant la labellisation Bio Entreprise Durable, il fallait construire le système RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) de l’entreprise en intégrant des axes tels que la gouvernance de l’entreprise, l’environnement, les achats et les ventes responsables, l’ancrage territorial, la santé, la sécurité et la naturalité des produits bio et les relations et conditions au travail.
3) Quel a été votre parcours avant d’arriver à ce poste ?
A la suite de mon « Higher School Certificate » délivrée par l’Université de Cambridge que j’ai fait à l’île Maurice, qui est équivalent du baccalauréat scientifique en France. J’ai intégré le cycle préparatoire intégré de l’ESIROI et après la prépa, j’ai donc fait le cycle d’ingénieur en agroalimentaire de l’ESIROI promo 2017-2020. Concernant le poste, un CDD m’a été proposé à la suite de mon stage de fin d’études pour terminer la labellisation Bio Entreprise Durable que j’avais débuté pendant mon stage de fin d’études.
4) Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?
Je dirais que c’est la diversité des missions, cela donne des journées différentes. Un jour, on peut être en laboratoire pour le développement de nouveaux produits, un autre être en contact avec les fournisseurs ou être en déplacement pour des salons.
5) Est-ce difficile d’être une femme dans votre milieu ? Ou est-ce un avantage ?
De par le peu d’expérience que j’ai en ce moment, je dirais non, il n’est pas difficile d’être une femme dans le milieu agroalimentaire. Je dirais que la présence de la femme est valorisante et ensuite, j’ai plutôt eu l’opportunité de travailler dans des services de qualité et R&D qui sont généralement très féminisées.
6) Y’a-t-il des freins au fait d’être une femme dans votre métier ?
Non, je ne pense pas. Je crois qu’une femme est autant capable de faire son métier d’ingénieur qu’un homme et c’est à nous d’être des exemples vivants.