CE N’EST PAS NOTRE ECOLE...
Avec étonnement, l’ensemble du personnel de l’ESIROI a eu connaissance d’un article publié récemment.
Cet article dresse un portrait de l’ESIROI comme un lieu où régnerait l’oppression, où la souffrance serait le lot de tous, sous la domination d’un pouvoir insensible aux intérêts des jeunes qui fréquentent l’établissement. En notre qualité de personnel de l’ESIROI, qu’il s’agisse d’enseignants, de membres du personnel administratif ou technique, il nous semble impératif de réagir face à ces propos.
Nous avons constaté plusieurs informations erronées et préjudiciables qui portent atteinte à la réputation de notre école.
Bien que nous reconnaissions que dans le passé certaines tensions aient pu voir le jour, il convient de souligner que la réalité actuelle diffère complètement de la situation décrite dans l’article et des faits de harcèlement de la part de notre directeur.
Contrairement aux allégations avancées, le climat social entre le personnel et la direction depuis notre installation sur le campus de Terre-Sainte est au beau fixe, favorisant ainsi une dynamique positive dans laquelle chacun est libre d’exprimer ses idées ou ses difficultés à la direction ou aux collègues sans craindre le moindre impact négatif.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, très loin du climat de souffrance mentionné, et après vérification, aucune procédure de signalement d’harcèlement n’a été remontée.
Bien que la gestion de l’ESIROI, à l’image de toute institution, puisse nécessiter des prises de décision susceptibles de ne pas satisfaire l’ensemble des parties prenantes et par conséquent générer des débats, la direction et les instances décisionnelles veillent à une implication collective dans les discussions afin de relever les défis auxquels l’école doit faire face dans sa mission de formation.
Notre école est un environnement où nous ne nous engageons pas à contrecœur. Au contraire, c’est un lieu où des principes tels que la bienveillance, l’écoute et la confiance sont des fondements sur lesquels nous nous appuyons de manière constante.
Nous exprimons notre profond regret quant à cet article qui semble avoir pour dessein de ternir notre réputation. Il est de notre devoir de rétablir la vérité sur notre quotidien et de rassurer nos étudiants, leurs parents et nos partenaires sur notre ferme engagement à guider nos élèves-ingénieurs vers la réussite, au sein d’une institution prônant des valeurs de respect, de tolérance et de cohésion à tous les niveaux.
Au sein de l’ESIROI, nous sommes TOUS dans le même bateau. Dans nos interactions quotidiennes, les distinctions de statuts tels que PRAG, Pr, MCF, personnels administratif et technique sont insignifiantes. Nous sommes tous des individus, des hommes et des femmes de l’ESIROI, travaillant avec dévouement pour la réussite de nos jeunes.
Vous trouverez ci-dessous des témoignages de collègues qui tenaient à travers leurs mots à expliquer leurs réalités au quotidien.
Nous vous invitons à nous rendre visite, à engager le dialogue avec nos enseignants, notre personnel administratif et technique, nos étudiants, et nous vous confirmerons à l’unisson que les descriptions dépeintes ne correspondent en rien à notre école.
Nos témoignages :
Ce n’est pas notre école…
Comme beaucoup, j’ai lu un article décrivant l’ESIROI comme une terre où règne la tyrannie, où tous vivent dans la souffrance sous le joug de l’oppresseur sans égard pour le bien des jeunes qui s’y trouvent.
Moi qui écris ces quelques lignes, je ne suis membre de l’équipe enseignante que depuis deux ans et je vous fais part de ce peu d’expérience pour vous décrire cette école, notre école. Originaire de la Réunion, j’ai été en grande partie formé par cette université de La Réunion, celle-là même qu’on traîne dans la boue, qu’on dénigre et qui pourtant a permis au petit que j’étais de devenir professeur agrégé à 23 ans.
Quand j’ai eu l’opportunité de rejoindre l’équipe enseignante de cette université j’avais à cœur de lui rendre tout ce qu’elle m’avait donnée, de soutenir nos jeunes comme j’avais été soutenu et c’est en arrivant à l’ESIROI que j’ai eu l’opportunité de le faire. Parce que des valeurs vivent dans cette école, parce qu’on y voit jour après jour l’ascenseur social en fonction, parce que les projets naissent, sont soutenus et s’épanouissent, parce que les étudiants y grandissent, y découvrent l’ambition de changer le monde et se tournent vers l’avenir. Alors non, je n’y vois pas de souffrance, il n’y a là que le labeur d’une équipe au service de nos jeunes, non je n’y vois pas d’oppression, il n’y a là que la volonté de faire bouger les choses, non je n’y vois pas de tyrans, il n’y a là que des gens passionnés qui se battent pour l’avenir !
Non ce n’est pas l’école dans laquelle je suis qui a été décrite dans cet article, ce n’est pas NOTRE ECOLE, venez dans ses murs, venez échanger avec ses enseignants, ses personnels administratifs, ses étudiants et demandez-leur, ils vous le diront tous : ce n’est pas notre école.
Didier LUCAS
Depuis la nomination de M. François GARDE à la direction de l’ESIROI en janvier 2021, notre établissement a connu une métamorphose remarquable. Ses actions ont toujours été guidées par une vision claire et une détermination sans faille. François n’a pas seulement dirigé, il a inspiré.
Grâce à son leadership, la communication entre les étudiants, le corps enseignant et l’administration s’est nettement améliorée. Des programmes innovants ont été mis en place, renforçant ainsi la réputation de l’école à l’échelle locale et nationale.
Son engagement envers l’excellence académique et la bienveillance envers chaque membre de l’école fait de lui bien plus qu’un simple Directeur : il est le pilier de notre succès. Sous sa houlette, l’ESIROI n’est pas seulement une école, c’est une famille unie par une ambition commune.
Jean-Jacques KADJO
J’enseigne à l’ESROI depuis plus de 10 ans. Je n’ai jamais subi aucune pression, aucun harcèlement de la part de la direction de l’école. Depuis la prise de fonction du directeur François GARDE, l’école est dans une dynamique extrêmement positive. Tout est fait pour donner la meilleure formation à nos élèves ingénieurs des 3 spécialités.
Philippe LAURET
Je souhaite apporter mon témoignage sur le fait que travaillant quotidiennement pour Monsieur Khalid Addi, je n’ai jamais ressenti/vécu la moindre pression, action pouvant engendrer un traumatisme quelconque ou encore avoir été témoin de ce type de comportement sur autrui. Je ne peux qu’attester d’un comportement professionnel, à l’écoute mais en aucun cas déplacé ou anormal. Il en est de même en ce qui concerne les contacts que je peux avoir avec M. François Garde.
Nora CZAKO
En 2 ans 1/2 d’école, je n’ai jamais été confronté aux agissements dépeints dans cet article. Et même au contraire, c’est tout l’inverse que je vis et que je ressens. Écoute, bienveillance, partage, coopération, travail d’équipe, voilà les mots qui me viennent pour décrire ce que je vis à l’ESIROI. C’est une école dynamique, qui grandit bien, avec un seul objectif : former des ingénieurs performants, en offrant aux élèves le meilleur cadre de travail possible.
Alors stop à ces infamies. Nous ne pouvons cautionner de tels agissements, qui n’ont pour but que de dénigrer l’école, de salir les personnels on ne peut plus investis pour le bien de d’ESIROI et de ses élèves. Tout cela peut avoir un impact hyper négatif et préjudiciable pour les jeunes réunionnais dans leur futur parcours professionnel. Mobilisons-nous pour rétablir la vérité sur l’ESIROI, son directeur et son personnel et surtout faire cesser cette cabale ignoble.
Thomas Babereau
J’ai intégré l’ESIROI y’a maintenant 4 ans. Cette école où le cadre général est très stimulant et attractif, c’est où l’environnement de travail est sain et très ambitieux. Je témoigne du bon pilotage des différents projets en lien avec les chantiers pédagogiques, de recherche/innovation, la qualité de la relation avec les différents partenaires (institutionnels, du monde socio-économique, académiques et internationaux, etc…). Selon la vision et les valeurs co-construites de l’école, le directeur ainsi que l’équipe de direction et les instances de l’ESIROI prennent et tiennent des décisions, fixent le cap mais aussi et surtout veillent à une implication collective et une consultation plus large pour relever les défis auxquels l’école fait face dans sa mission de formation d’ingénieur.
Kaies SOUIDI
L’ESIROI est une école d’ingénieur conviviale et studieuse. L’objectif de toute l’équipe administrative, technique et enseignante est d’améliorer la qualité des enseignements et les opportunités pour nos élèves. Il règne très bonne ambiance au sein de cette équipe.
Mathieu DAVID
Depuis 3 ans, j’ai la chance de contribuer à un projet d’école ambitieux, dans un cadre de travail exceptionnel, entourés de collègues administratifs, techniques et d’enseignants pleinement investis dans la réussite de nos élèves. Je ne reconnais pas l’école décrite dans cet article et apporte mon plein soutien à la direction et à l’ensemble des personnels visés. Nous restons soudés et ne laisserons pas ternir l’image de notre belle école !
Fabrice DOUBLET
Tous les personnels administratifs et techniques de l’ESIROI, à l’exception d’une personne en congé, se sont réunis le 24/10/2023 après la parution de l’article. Le sentiment général est une déception et une incompréhension quant à cet article qui discrédite l’ESIROI alors que pour eux l’École est dans une dynamique positive.
Tous dénoncent cet article qui ne reflète pas leur quotidien, leur relation avec la direction avec qui ils peuvent échanger et être en interaction. A leurs yeux les termes de harcèlement et de souffrance au travail sont des mots forts, volontairement choisis pour nuire à cette École.
En ma qualité de responsable administrative et d’un commun accord avec les personnels réunis ce jour-là, je tiens à préciser qu’aucun cas de souffrance au travail ou de harcèlement n’existe dans cette École. Nous avons en interne une référente QVT, en liaison aussi avec la cellule QVT universitaire, qui n’a pas eu de signalement de faits de souffrance ou de harcèlement, de risques psychosociaux.
Je ne souhaite pas que mes collègues soient exposés à de nouveaux propos diffamatoires alors que nous souhaitons tous travailler dans un climat serein et apaisé.
Séverine TSE-TSANG-YUENG